MAROC HOTELS? |
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tinghir tinghir hotel tinghirPrendre un vol Paris / Marrakech puis... soit un bus au départ de la gare routière de Marrakech (moins de 50 DH), soit un taxi collectif (entre 400 et 600 DH), soit une voiture de location (2400 FF environ pour 9 jours + 400 DH d’essence). Il ne faut guère plus de 2h30 pour relier Marrakech à Essaouira en véhicule (170 km). La route est toute droite et quasiment déserte passés les 20 premiers km. Impossible de manquer son but ! Plus cher mais possible : un vol Paris / Casa / Essaouira (voir les horaires et les tarifs sur le site de la compagnie Royal Air Maroc Vaste étendue de terre située à l’extrême-ouest du Maghreb, le Maroc doit son originalité à une étonnante diversité géographique. Plaines, montagnes, déserts, côtes méditerranéennes et atlantiques ont de tout temps abrité des populations fières de leurs particularismes régionaux. Ces multiples paysages ont également attiré de grands conquérants et favorisé le brassage des civilisations. C'est ainsi que Phéniciens, Romains, Arabes, Andalous et Africains apportèrent au Maroc d'innombrables richesses, matérielles ou spirituelles, qui constituent aujourd'hui l'essence même de la culture marocaine. Cette diversité tous azimuts présenta, cependant, quelques désavantages. La création d'une "unité marocaine" semblait une véritable gageure. Il fallut attendre le 7ème siècle (681) et l'arrivée des conquérants arabes sous la bannière de l'Islam pour que le pays se rassemble autour d'une idée religieuse et politique. Ce nouveau courant, grâce à ses nombreux mouvements réformateurs, allait permettre au Maroc de rebondir après chaque crise de succession; à peine une dynastie disparaissait-elle, qu'une autre jaillissait, brûlant d'une foi ardente et avide qui de conquêtes, qui de réformes. Il est vrai que le Maroc n'aurait probablement pas connu un destin aussi exceptionnel s'il n'avait été dirigé par de grands souverains qui l’ont préservé des tentatives de conquêtes arabes ou ottomanes, ainsi que des appétits coloniaux européens jusqu’à ce qu’il succombe, pour la première fois de son histoire, en 1912, au protectorat français. Cette expérience permit au sultan Mohammed V de déployer ses qualités de grand homme d’Etat. Gardien vigilant des traditions, moderniste convaincu, il fut un guide éclairé qui sut combiner intelligemment résistance armée et négociations avec les autorités de tutelle. Le flambeau est repris par l’actuel souverain Hassan II qui a placé le pays sur les rails de la modernisation politique et économique pour le préparer à l’intégration à l’Europe à l’horizon 2010. Il faut pousser cette porte discrète, dans une petite rue en pente de la médina, à deux pas de la kasbah de Taourirt. Elle ouvre sur l’une des maisons d’hôtes les plus surprenantes, les plus séduisantes du Sud marocain. Carmen et Juan Cabezas rêvaient d’une demeure dans la palmeraie. Et puis ils sont tombés par hasard sur une ruine superbe : l’ancien palais de justice de Ouarzazate, construit à la fin du XVIIe siècle, bien avant que le Glaoui ne fasse édifier sa kasbah. Dix-huit mois de travaux, menés dans le respect de l’architecture originelle – espaces organisés autour d’un grand puits de lumière, matériaux traditionnels tels que bejmat, bois de palmier et treillages de roseaux – et fin 2003, la Maison de la Lune pouvait accueillir ses premiers hôtes. On sent tout le bonheur que Carmen et Juan ont éprouvé à chiner meubles et bibelots, à oser des mariages de style – berbère, africain, européen – à harmoniser les couleurs des murs de terre brute, des tapis à motifs géométriques de Tazenaght et des carrelages de Fès – et à décorer chambres et salons de masques maliens, sénégalais ou gabonais, de fauteuils espagnols, de tissus mauritaniens et de rideaux égyptiens. Son nom le laisse deviner : la Maison de la Lune est l’œuvre de rêveurs et de poètes… (voir également les pages « Pratique » et « Adresses »)
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Les médinas du Maroc |
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